Fidelity International vient d’annoncer que sa directrice générale, Anne Richards, n’occupera plus cette fonction l’année prochaine. Elle devrait néanmoins rester vice-présidente, notamment pour s’occuper des relations avec les partenaires stratégiques.
Après qu’Anne-Laure Frischlander-Jacobson a cédé son poste à Violaine de Serrant chez BNY Mellon IM, une autre passation de pouvoir est en cours dans le monde des gestionnaires d’actifs anglo-saxons. Anne Richards va en effet laisser son siège de directrice générale de Fidelity International « en 2024 ». Dans un post LinkedIn, la principale intéressée signale toutefois qu’elle continuera d’exercer dans la société de gestion en tant que vice-présidente, « notamment auprès des partenaires stratégiques et des parties prenantes clés ». Le nom de son successeur ou de sa successeuse n’est pas encore connu.
De la recherche à la finance
Diplômée de de l’INSEAD et de l’Université d’Édimbourg, Anne Richards a démarré sa carrière dans la recherche au CERN en 1985. Elle rejoint trois ans plus tard Cambridge Consultants, puis Alliance Capital. En 1994, elle intègre JP Morgan comme vice-président, puis Mercury Asset Management en tant que managing director cinq ans plus tard.
En 2003, Aberdeen AM (devenu Abrdn) la recrute au poste de global chief investment officer. Sa route croise celle de M&G Investments (groupe Prudential) en 2016, lorsqu’elle y devient devient directrice générale. Elle y restera jusqu’à prendre la direction générale de Fidelity International en 2018.